Vous n’êtes pas la vague, vous êtes l’océan

Osho

Les vagues vont et viennent, mais l’océan reste le même.
Les vagues ne sont pas séparées de l’océan, mais les vagues ne sont pas l’océan.
Nous ne voyons rien d’autre que la vague.
Nous prenons pour vérité ce qui n’est qu’une apparence.
Les vagues ne sont que des formes qui naissent sur l’océan,
des apparitions qui surgissent et qui disparaissent.
C’est une danse du transitoire sur le sein de l’éternel..

Osho

ISBN 978-2-940095-32-2
212 pages

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Extraits

Il y a un océan sur lequel les vagues vont et viennent, mais l’océan reste le même. Les vagues ne sont pas séparées de l’océan, mais les vagues ne sont pas l’océan. Les vagues ne sont que des formes qui naissent sur l’océan, des apparitions qui surgissent et qui disparaissent. Une vague qui reste à jamais une vague ne peut pas être appelée une vague. Le mot vague signifie qu’elle meurt, à peine est-elle née. Ce d’où la vague surgit est toujours là, mais ce qui surgit n’est plus. C’est une danse du transitoire sur le sein de l’éternel. L’océan est non-né; la vague naît. L’océan ne meurt jamais, la vague meurt toujours. Au moment où la vague sait qu’elle est l’océan, elle va au-delà de la chaîne de la vie et de la mort. Mais tant que la vague croit qu’elle est une vague, elle se retrouve dans le cadre de la naissance et de la mort.

Les vagues ne sont pas séparées de l’océan, mais les vagues ne sont pas l’océan.

Ce qui est, est non-né et immortel. D’où la naissance viendra-t-elle? Rien n’est né du vide. Où la mort se produira- t-elle? Rien ne se perd dans le vide. Ce qui est, est éternel. Le temps n’y fait aucune différence, il ne l’affecte pas. Cette existence nous dépasse, car nos sens ne peuvent comprendre que la forme. Nos sens ne peuvent pas comprendre ce qui est au-delà du nom et de la forme.

Il est intéressant de noter que très souvent, vous êtes allé au bord de l’océan et qu’en revenant, vous avez dit que vous aviez vu l’océan. Mais vous n’en avez vu que les vagues, vous n’avez pas vu l’océan. On ne peut pas voir l’océan. Ce que vous voyez, ce sont les vagues. Les sens ne peuvent voir que ce qui apparaît en surface. Ce qui est dedans reste au-delà de leur compréhension. Les sens voient la forme superficielle, le sans forme qui est dedans leur échappe.

Nos sens ne peuvent pas comprendre ce qui est au-delà du nom et de la forme.

Le monde du nom et de la forme n’est né qu’à cause des sens. Ce n’est pas l’existence. Tout ce qui a un nom et une forme naît et meurt et ce qui est au-delà du nom et de la forme est éternel. Cela n’est pas né et cela ne mourra pas non plus.

Personne ne peut jamais concevoir sa propre mort. On ne peut pas s’imaginer que l’on va mourir. On aura beau essayer de s’imaginer qu’on meurt, on se retrouvera toujours là. Même si on s’imagine mort, on se retrouvera toujours là en train de voir, on se tiendra debout là, en dehors de la mort. Nous ne sommes pas capables de nous mettre dans la gueule de la mort, même en imagination, parce qu’en l’imaginant, on continue de regarder de l’extérieur. Celui qui imagine se tient à l’extérieur, il ne sera donc pas capable de mourir.

Cette voix de l’intérieur, c’est la voix de l’océan.