Dans ces cent petits textes écrits par Osho pour une de ses disciples, avec humour et souvent en racontant une petite histoire qui frappe l’esprit et va droit au cœur, Osho nous invite à poser un regard neuf sur la vie, la mort, la vérité, l’amour…

« J’enseigne l’insatisfaction. Je vous enseigne à ne pas vous contenter d’être simplement une personne. La vie humaine n’est qu’une halte temporaire dans le grand voyage de la vie, non la destination finale. Et ceux qui la considèrent comme la destination finale gaspillent une précieuse opportunité de s’élever au-delà de l’homme. Nous sommes à mi-chemin d’un long processus d’évolution. Notre passé a fait partie du voyage et notre futur en fait aussi partie. L’évolution ne s’arrête pas avec nous, elle nous transcendera nous aussi. »

ISBN 978-2-940095-35-3
176 pages

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article paru dans le magazine Essentiel nov. 2014

 

Extraits

La vérité ne se trouve pas dans les limites des mots et des écritures. En réalité, là où il y a une limite, la vérité n’est pas là. La vérité est sans limites, infinie. Pour connaître la vérité, vous devez anéantir la limite des pensées.
L’infini n’est connu qu’en devenant infini. Dès que la conscience est libérée de la limite des pensées, elle devient infinie. C’est tout comme lorsqu’un pot de terre est brisé, le ciel intérieur se fond dans le ciel infini.

Il n’y a pas moyen de mesurer l’océan à partir de ton puits.

Le soleil était arrivé au zénith dans le ciel. Un beau cygne volait d’un océan à un autre. Fatigué par le long vol et le soleil brûlant, il atterrit à côté d’un puits pour se reposer. À peine s’était-il installé que la voix d’un crapaud l’appela de l’intérieur du puits. « Ami, qui es-tu et d’où viens-tu ? »
Le cygne répondit : « Je suis un pauvre cygne et mon foyer est un océan. »
C’était la première fois que le crapaud rencontrait quelqu’un qui connaissait l’océan. Il demanda : « Quelle est la grandeur de l’océan? »
Le cygne répondit : « Il est sans fin. »
Entendant cela, le crapaud fit un saut dans le puits et dit : « Grand comme ça ? »
Le cygne se mit à rire et dit : « Cher crapaud, non. L’océan est infiniment plus vaste que cela. »
Le crapaud fit un saut encore plus grand et dit : « Grand comme ça ? »
Entendant une réponse encore négative, le crapaud d’un saut, traversa le puits et dit : « Il doit être grand comme ça ! Qu’est-ce qui pourrait être plus grand que ça ? » Il y avait une lueur d’espoir dans ses yeux et cette fois il était sûr que la réponse ne serait pas négative.
Mais une fois encore le cygne dit : « Non, mon ami ! Non. Il n’y a pas moyen de mesurer l’océan à partir de ton puits. »
Entendant cela, le crapaud eut un rire sarcastique et dit : « Seigneur, il y a une limite au mensonge. L’océan ne peut pas être plus grand que mon monde ! »

Qu’est-ce que je dis aux chercheurs de vérité ? Je dis : si vous voulez connaître l’océan de la vérité, sortez du puits de votre intellect. Il n’y a simplement pas moyen de trouver la vérité par l’intellect. La vérité n’est pas mesurable. Seul celui qui fait tomber toutes ses barrières peut la trouver. Elles sont le seul obstacle. Dès qu’elles disparaissent, non seulement il connaît la vérité, il devient un avec elle. Devenir un avec elle, c’est la connaître.