L’éveil de Sahajo, femme mystique

Osho

Jusqu’à présent, Osho a parlé d’hommes éveillés, ici, pour la première fois, il parle d’une femme éveillée.

Le jour où vous êtes naturels,
il y a une pluie de nectar dans votre vie,
une lumière infinie sans éclairs,
une lumière sans source.
Elle ne vient de nulle part,
elle est toujours là.
Elle est éternelle
et il pleut sans nuages.

Osho

ISBN 2-940095-10-8
400 pages

Acheter sur
Amazon.fr
Fnac.com
Payot.ch

Extraits

Cette série de discours que j’ai intitulée Pluie sans Nuages sera un voyage entièrement nouveau. Jusqu’à présent, j’ai parlé d’hommes éveillés; maintenant, pour la première fois, je vais parler d’une femme éveillée. C’était facile de parler des hommes éveillés – je peux les comprendre, nous sommes du même type. Ce sera plus difficile de parler d’une femme éveillée. C’est une voie peu familière.

Les hommes et les femmes sont un, mais leurs expressions sont très différentes.

Dans leur centre le plus profond, les hommes et les femmes sont un, mais leurs expressions sont très différentes. Leur manière d’être, leur vision des choses, leur manière de penser, leurs propos ne sont pas seulement différents, ils sont opposés. Jusqu’à présent, je n’ai parlé d’aucune femme éveillée. Mais si vous comprenez quelque peu les hommes éveillés, si vous avez eu un petit goût de l’illumination, peut-être vous sera-t-il plus facile maintenant de comprendre une femme éveillée.
Par exemple, un rayon de soleil est blanc, mais quand il passe à travers un prisme, il se divise en sept couleurs. Le vert n’est pas rouge et le rouge n’est pas vert – bien que tous deux proviennent de la division du même rayon. Et finalement, ils se rencontreront et redeviendront un seul rayon. Avant la division, ils étaient un, et après leur réunion, ils redeviendront à nouveau un. Mais entre deux, il y a une grande différence, et la différence est délicieuse. Il y a une grande différence entre eux et cette différence ne devrait pas être détruite. La distinction devrait toujours être préservée, car c’est elle qui donne sa saveur à la vie. Que le rouge soit rouge, que le vert soit vert. C’est pourquoi des fleurs rouges fleurissent sur des arbres verts. Des fleurs vertes sur des arbres verts ne seraient pas si belles; des fleurs rouges sur des arbres rouges n’auraient pas l’air de fleurs.

La distinction donne sa saveur à la vie.

Dans la réalité ultime, les hommes et les femmes sont un. Là, le rayon devient blanc. Mais dans l’existence, dans la manifestation, dans leur expression, ils sont différents. Cette différence est très belle. Ce n’est pas la peine de l’éliminer, elle doit être mise en valeur. Les différences ne doivent pas être détruites, mais il faut voir l’unité qui se cache en elles. Quand vous commencez à voir la même note chez les hommes et chez les femmes sans détruire leurs différences, alors seulement vous avez des yeux.
Un joueur de veena pince les cordes de sa veena et plusieurs notes s’élèvent. Les doigts sont les mêmes, les cordes sont les mêmes, et une petite variation dans le mouvement des doigts suffit à faire émerger des sons. C’est heureux, car sans toutes ces notes il n’y aurait pas de musique. S’il n’y avait qu’une note, ce ne serait pas musical, ce serait très ennuyeux…
Le monde est beau à cause de cette unité et de l’harmonie dans la diversité.