La voie soufie

Osho

La vie et la mort ne sont pas un problème à résoudre…

… mais un mystère à vivre.

 

En s’appuyant sur une série de merveilleux contes soufis, Osho nous livre un enseignement précieux. Il nous faut mourir à l’ego, à la fausse identité et aux attachements, pour que se révèle à nous l’infinie beauté de l’existence.

Extraits

Comment devient-on soufi? Non en appartenant à une religion précise, mais en détrônant la tête et en intronisant le cœur.

Le mental est orienté vers le dehors, vers autrui; le cœur s’ouvre sur le dedans, le soi

Il y a deux formes d’existence. Vous pouvez être centrés sur la tête ou sur le cœur. Dans le premier cas, vous réussirez dans le monde: vous accumulerez richesses, prestige, pouvoir. De l’extérieur, vous passerez pour un exemple. Mais en vous, ce sera l’échec total: une personne axée sur l’intellect n’a pas accès au monde intérieur. Le mental est orienté vers le dehors, vers autrui; le cœur s’ouvre sur le dedans, le soi. Quand votre énergie vitale descend de la tête vers le cœur, vous devenez un soufi. Le monde du soufi est le cœur, son ciel est l’amour. Il ne se soucie pas de savoir ni d’où vient l’univers ni où il va. En fait, il ne pose pas de questions; au contraire, il commence à vivre.

Ici, Osho parle du soufisme… et d’exemples tirés de celui-ci. Il emmène son lecteur en balade au travers de la vie. Au fil de ses aventures et expériences, il bousculera un peu vos neurones. J’aime cette façon de faire. Je suis sûr qu’il aurait pu être aussi efficace en nous parlant du chocolat. La vie et l’amour sont ses terrains de jeu favoris et c’est un vrai régal pour l’esprit. Il invite à des prises de conscience, donne aussi quelques claques au passage et on finit par aimer ça.

Serge Fige

Clicinfos.com