Osho

Ce volume d’extraits de discours d’Osho révèle sa compréhension de la vie jour après jour.
Le livre est divisé en douze mois de trente et un jours.
Il ne doit pas être lu comme un roman mais un passage à la fois.

Le divin est notre substance, notre être même.
Il n’est pas quelque chose d’extérieur à nous, il est notre centre le plus intime, notre intériorité.
Nous n’avons pas à le rechercher. Il suffit de s’en souvenir : nous l’avons oublié.
Notre divinité n’est pas perdue, nous avons simplement oublié qui nous sommes.

Osho

ISBN 978-2-940095-30-8
432 pages

Acheter sur
Amazon.fr
Fnac.com
Payot.ch

plus d’extraits sur la
page Facebook du livre

Extraits

Mais l’existence ne peut donner que si vous êtes doux, vulnérable.

Les gens sont durs. La vie les prépare à être durs car elle les prépare à se battre. Peu à peu, ils perdent toute tendresse intérieure; ils deviennent comme des pierres. Et un être dur comme la pierre est un être mort. Il ne vit qu’en apparence, il ne vit pas vraiment. La vraie vie est faite de douceur, de vulnérabilité, d’ouverture. N’ayez pas peur de l’existence: l’existence prend soin de vous, elle vous aime. Ce n’est pas la peine de lutter contre l’existence. Elle est prête à vous donner plus que tout ce que vous pourriez jamais demander ou même imaginer. Mais l’existence ne peut donner que si vous êtes doux, vulnérable. Si vous êtes poreux alors elle peut pénétrer de toutes parts. Soyez poreux, soyez disponible à l’existence, sans peur. Ce n’est pas la peine d’avoir peur. C’est notre existence, nous lui appartenons ; elle nous appartient.

Laissez tomber tout ce que vous avez appris de l’extérieur, afin que l’intérieur puisse vous parler.

Le savoir emprunté à autrui est mensonger, le savoir acquis de l’extérieur est mensonger. Il cache votre ignorance, mais il ne vous rend pas sage. Il couvre vos blessures, mais il ne les guérit pas. En un sens il est très dangereux car on a tendance à oublier ses blessures, et elles ne cessent de grandir en nous; elles peuvent devenir cancéreuses. Il vaut mieux les connaître. Il vaut mieux les ouvrir au vent, à la pluie, au soleil. Les cacher c’est les protéger, et elles sont nos ennemies. Il vaut mieux les exposer – la nature guérit. C’est pourquoi la première étape de la vraie connaissance est de savoir : « Je ne sais rien» ; c’est exposer votre ignorance. Cet instant est un tournant qui amène un grand changement : on se met à regarder au-dedans. La vraie connaissance doit naître en vous. Elle ne peut venir des pensées, elle doit venir d’un espace intérieur vide de pensées. Elle ne peut venir par l’étude mais elle vient par la méditation. Elle ne vient que lorsque le mental est absolument sans contenu, si totalement vide et pur, non contaminé, non pollué, que vos propres sources intérieures se mettent à couler, car tous les obstacles ont été enlevés. La source d’où l’eau peut jaillir est là, mais il y a beaucoup de rochers sur son parcours, et on les prend pour la connaissance. Ils ne sont pas la connaissance, ils en sont l’ennemi. Laissez tomber tout ce que vous avez appris de l’extérieur, afin que l’intérieur puisse vous parler, vous goûterez alors la saveur de la vraie connaissance. La vraie connaissance libère.